Tout commence par un personnage

Une présentation s'impose. Moi c'est Dessinemoiunroman, en référence au premier livre lu par les yeux innocents d'une enfant de cinq ans. Ce fut pour moi un émerveillement, des étoiles pleins les yeux, un rire enchanteur, une étincelle de plaisir. Pendant des semaines la fleur éphémère, le renard intriguant, l'aviateur (mon préféré) et le garçon naïf sont devenus mon tout. C'est les jours qui suivirent que je compris que je voulais faire la connaissance d'autres de ces personnages, que je voulait les chérir, les aimer, les détester, être eux, les surveiller, veiller sur eux et faire parti d'eux autant qu'ils feraient parti de moi.
Et ces personnages, je les ait découvert, appris, et je les ai lu  avec tout mon amour;

Ce blog, je l'ai créé parce que plus qu'un désir, c'est aujourd'hui pour moi un besoin que de partager mon avis sur ces auteurs qui nous offrent à chaque ligne, chaque chapitre un peu plus de rêve et qui adoucissent un peu plus notre vie, sur leurs œuvres. 

Je pense également poster sur d'autres sujets divers et variés, parce que je voudrais que vous appreniez à me connaitre et j'aimerai apprendre à vous connaitre également.

Dessinemoiunroman est une étudiante en LLCE Anglais.
Je voudrais faire des études de journalisme et peut être un jour ouvrir une librairie.

Donc voila, je ne vous en dis pas plus, après tout le suspens est un élément primordial pour une bonne intrigue. Le reste vous le découvrirez au cours de mes articles et au fil de mes lectures.

A bientot

Quelques nouvelles


Bonjour à tous,

Ceux qui me suivent depuis un moment auront sans doute remarqué que j'ai supprimé de nombreux articles ainsi que ma longue absence.
J'ai été très occupée par mes cours (entre autres choses) ces derniers temps mais je vous promet d'être plus présente sur le blog. Pour ce qui est de la suppression des articles, je voulais partir sur de nouvelles bases. Ceux que j'ai laissé vont très probablement être ré écrits et améliorés. J'ai également subie une grosse panne de lecture. Non seulement je n'avais plus le temps mais rien ne me donnait envie. Mais 2018 s'annonce meilleure, j'ai reprit goût à la lecture et j'ai plusieurs articles en préparation.
Je suis très enthousiaste cette année, j'ai de nouveaux projets excitants dont je vous parlerai bientôt. L'un d'entre eux est de créer avec une amie une chaîne Youtube. Rejoindre la communauté booktube nous a toujours tenté toutes les deux et nous allons donc le faire. C'est prévu aux alentours de Mai. 

Je vous retrouve bientôt pour de nouveaux articles


Six of Crows tome 1 et 2, Leigh Bardugo










Six of Crows a été pour moi un véritable coup de coeur. Leigh Bardugo nous plonge dans un monde imaginaire qu'elle a déjà exploité dans sa trilogie Grisha, que je n'ai pas lu. Je vous rassure donc, vous n'avez pas besoin de lire cette trilogie avant de lire la duologie Six of Crows. Il y a apparemment quelques références aux livres passés mais rien qui n'empêche la lecture, je ne m'en suis même pas rendue compte. 

  • L'intrigue et les personnages
Il s'agit d'un livre haletant. L'histoire se déroule sur quelques jours à peine. Il y a énormément d'actions, surtout dans la deuxième partie du roman. Je vous préviens, il s'agit d'un véritable roman young adult, warning pour le langage et les sujets traités (drogues, prostitution, violence...). J'ai tout aimé dans ce roman, à un tel point que j'ai eu une longue panne de lecture après avoir lu le second tome. Aucun des livres de ma bibliothèque ne m'attirait (et pourtant j'ai une sacrée pile à lire). 
Le monde dans lequel on est plongé est absolument génial, on a aucun mal à se l'imaginer. Leigh Bardugo fait un très bon travail de description. Autre point que j'aime beaucoup dans les livres fantasy, la présence d'une carte. 
L'intrigue est simple: Dans un monde où certaines personnes possèdent des pouvoirs, une nouvelle drogue circule les décuplant. C'est un enjeux politique majeur, les grandes nations se disputent la  fameuse formule scientifique. Cependant cette drogue se révèle bientôt extrêmement dangereuse. Kaz "DirtyHands" (les mains sales) Brekker, criminel et gangster de son état, membre des Dregs, se voit proposer un contrat plus qu'attrayant pour kidnapper le scientifique à l'origine de cette drogue. Cependant il se trouve dans l'endroit le plus sécurisé du pays. Il monte donc une équipe de 6 criminels, les seuls capables de réussir cette mission suicide.

Les personnages sont géniaux. J'ai adoré les découvrir, on suit à chaque chapitre le point de vu de l'un d'entre eux (à part Wylan, mais ce sera corrigé dans le second tome). Il est impossible de ne pas s'attacher à Kaz, Inej, Matthias, Nina, Jesper et Wylan. Ce que j'ai trouvé intéressant mis à part le passé tumultueux de chacun c'est les liens qui se tissent entre eux. Car nous n'avons pas affaire à des amis mais bien à des personnes travaillant ensembles, parfois contre leur gré. 







Ce que j'ai trouvé surprenant c'est que le second (et dernier) tome de cette duologie est meilleur que le premier, ce qui est plutôt rare. Les duologies sont déjà peu courantes, surtout dans la fantasy, il s'agit généralement de trilogie ou plus. Le second tome est une suite d'action, on est tenu en haleine de la première à la dernière ligne. 
Il s'agit d'un savant mélange d'action, de magie, de politique  et de romance. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé comment la magie était traitée ici. C'est en fait très édulcoré, ça fait parti du décor, du contexte. La dimension politique était beaucoup plus présente à mes yeux. Il s'agit aussi d'un livre drôle, vous allez assurément sourire en le lisant. Mais c'est principalement un livre plutôt sombre. 
Vous ne pouvez qu'être surpris en lisant ce livre. En effet, malgré le fait que l'on ait les points de vu de chaque personnages ces derniers n'hésitent pas à nous tromper, nous cacher des choses ou même nous mentir et c'est ce qui fait la force de l'histoire. On ne s'attend à rien.

J'ai donc adoré suivre ces personnages, et j'espère que Leigh Bardugo nous permettra de les retrouver dans le futur. 

  • Citations
“No mourners. No funerals. Among them, it passed for 'good luck.” ("pas de sanglots, pas de tombeaux. leur façon à eux de se souhaiter bonne chance")



« - Vous êtes un maître chanteur...
- Je négocie des renseignements.
- Un escroc...
- Je créé des opportunités.
- Un proxénète et un meurtrier...
- Je ne possède aucune prostituée et je tue pour une cause.
- Et quelle cause ?
- La même que vous, mercurien, le gain. »



« Un secret, c'est pas comme une pièce de monnaie, ça garde pas sa valeur quand on le passe de main en main"











Le Père Porcher, Terry Pratchett




Sir Terry Pratchett a bercé mon enfance. Mon frère lisait les Contes du Disque Monde, j'en ai lu quelques un également. Le téléfilm basé sur sur Le Père Porcher était une tradition familiale à Noel.  Terry Pratchett nous a malheureusement quitté en 2015 et j'ai eu envie de relire Le Père Porcher, peut être une manière pour moi de lui rendre hommage. 
Il existe 41 romans qui se déroulent dans l'univers du Disque Monde, et ils font tous parti d'un cycle. Ils peuvent cependant se lire indépendamment les uns des autres. Je n'ai jamais lu un cycle complet, et j'ai parfois seulement lu un seul livre d'un cycle, je n'ai jamais eu de problèmes de compréhension. Evidemment, il est très intéressant de lire les livres dans l'ordre car on retrouve bien souvent les même personnages, et il est fait référence à des évènements passés. 
Les Contrôleurs sont les ennemis traditionnels de toute forme de vie ou d'imagination. Ils décident d'agir en engageant un assassin pour effacer le Père Porcher de la mémoire collective, quelques jours avant la nuit du Porcher (équivalent de noel). La guilde des Assassins envoie à cet effet l'un de ses membres les plus excentriques. Mais la Mort refuse de laisser la croyance dans le Père Porcher disparaître, et décide donc de prendre sa place et d'effectuer sa tournée, avec l'aide d'Albert, son assistant, qui se déguise pour l'occasion en lutin. Autre aspect du plan de la Mort pour contrer les Contrôleurs, sa petite fille, Suzanne de Sto Hélit, va être lancée à la poursuite de l'assassin. 
Je vais vous en dire le moins possible, car pour moi la surprise est primordiale dans ce roman. Je n'ai jamais lu quelque chose de semblable. C'est loufoque, drôle et intelligent.
L'histoire est focalisée sur le personnage de la MORT, personnage qui apparaît dans tous les livres du Disque Monde, et mon personnage favori. La MORT est représentée à l'inverse de l'image que l'on peut en avoir. En tous cas au niveau de sa personnalité car son apparence est bien celle d'un squelette armé d'une faux. La MORT est fascinée par la vie et nous offre de très belles reflexions sur l'humanité avec un recul qui lui est propre.  Sa petite fille Suzanne est aussi formidable. Elle est un personnage féminin fort et très loin des clichés que l'on peut souvent trouver dans les romans de fantasy. 
On y retrouve également tout au long du roman  une réflexion sur les croyances et une belle critique sur la dimension commerciale de Noel. 
Comme d'habitude dans les romans du Disque Monde, on suit plusieurs intrigues qui finissent par se mêler avec audace (je ne vous en dit pas plus). 
Il s'agit d'un livre sur l'enfance, une thématique que j'aime beaucoup dans mes lectures (le passage à l'âge adulte, la place de l'enfant dans le monde adulte...). 
Je vous invite donc à lire ce roman durant la période de Noel. C'est un roman léger et magique, qui nous emmène quand même à la réflexion. 

  • Citations 

J'inclut dans ce article deux citations qui pour moi illustrent assez bien l'âme du roman:
"L'ennui. Seuls les hommes avaient pu inventer ça. Quelle imagination !"
« LE PETIT GARÇON VEUT UN PANTALON QU’IL NE SERA PAS OBLIGÉ DE PARTAGER, UN ÉNORME PÂTÉ EN CROÛTE, UNE SOURIS EN SUCRE, “UN TAS DE JOUETS” ET UN CHIOT QUI S’APPELLE COLBACK.
— Ah, que c’est mignon, fit Albert. J’vais essuyer une larme, parce que tout ce qu’il va avoir, voyez, c’est ce p’tit jouet en bois et une pomme. » Il les tendit.
« MAIS LA LETTRE EST CLAIRE…
— Oui, ben, c’est encore une histoire de facteurs socio-économiques, comprenez ? Le monde serait dans une belle pagaïe si les gens obtenaient tout ce qu’ils demandent, non ?
(...)
— ET TU VEUX DIRE QU’À CAUSE DE ÇA LES PAUVRES REÇOIVENT DES CADEAUX SANS VALEUR ET LES RICHES DES CADEAUX DE PRIX ?
— ’xact, fit Albert. C’est le sens de la fête du Porcher. »

It, Stephen King





Cela faisait longtemps que j'avais envie de me lancer dans la lecture de ce classique moderne de l'horreur. Je n'avais jamais trouvé le temps mais lorsque le film est sorti fin Septembre 2017 je l'ai adoré. Le livre fait 1300 pages, je voulais le lire en VO, j'ai donc tout de suite compris que j'allais prendre du temps pour le lire, ce qui signifiait que je le lirais pour la période d'Halloween.
Pour cette critique je vais aborder plusieurs points:


  • L'histoire et les personnages


    Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.
On a affaire à une multitude de personnages. Tout d'abord les enfants Bill, Stan, Eddie, Richie, Ben, Mike et Beverley. Laissez moi vous dire qu'ils sont tous adorables et qu'il est très facile de s'identifier à eux. Ils se surnomment eux même le club des Losers. La force du roman c'est que Stephen King prend le temps à la fois pour dresser le cadre de son intrigue, pour la faire avancer (lentement mais surement) et pour nous faire découvrir ses personnages. Croyez moi, en 1300 pages on a largement le temps d'apprendre à connaitre ces enfants. On est plongé dans leur quotidien, à la fois dans leur vie d'enfant mais aussi dans leur vie d'adulte. A chaque fois que j'avais une préférence pour l'un d'entre eux, un autre prenait sa place, et lorsque j'ai refermé le livre je me suis rendue compte que je m'étais prise d'affection pour chacun d'eux.  
Je vais maintenant vous parler de quelque chose qui m'a surprise et perturbée: les antagonistes. Tout le long du roman nous rencontrons des personnes abjectEs, sujettes au mal, au vice et à l'immoralité. La où Stephen King réalise quelque chose d'incroyable c'est qu'il nous fait détester ces personnages puis nous montre des aspects bien plus humain de ceux ci quelques pages plus tard, en nous plongeant dans leur situation familiale ou dans leur passé par exemple. On se prend parfois à avoir de la sympathie pour eux, puis ce sentiment disparait aussitôt pour laisser place à la colère. Il n'excuse pas le comportement de ces "méchants" mais leur insuffle de la nuance. 



  • le rythme
La seconde chose don't j'aimerais vous parler c'est du rythme du roman. Comme je vous l'ai déjà précisé, le roman fait 1300 pages et c'est un point essentiel de la lecture. Il est long, mais également lent et dense. Au delà du nombre de page c'est bien du rythme que nous parlons. L'histoire est contée à la fois dans le futur mais également lors de l'été 1957. On alterne donc entre ces périodes, et à cela d'autres flash-back s'ajoutent. On pourrait alors croire que cette alternance donnerait un rythme soutenu au roman mais ce n'est pas vraiment le cas. Car monsieur Stephen King s'assure qu'au fur et à mesure de notre lecture, la ville de Derry s'inscrive en nous, que nous en devenions un résident permanent. Pour cela il nous noie dans les détails, accordant des chapitres entiers à des personnages que nous ne reverront pourtant jamais passé ce chapitre. 
Bien que le livre s'étende en longueur cela présente des avantages certains: une meilleure connaissance des personnages (dont le point de vu alterne), le sentiment de réalisme et surtout la construction ingénieuse du sentiment de peur. 
J'ai donc apprécié cet aspect du roman mais je précise que cela a ralenti ma lecture. Au delà de la langue (j'en parlerais plus tard), il m'était impossible de lire plus de cinquante pages à la fois. C'est pour moi un livre que l'on doit prendre le temps de lire. 

  • L'horreur
It c'est un livre à ranger dans la catégorie horreur. Stephen King est d'ailleurs un maitre dans le genre. Je l'avais déjà découvert en lisant Carrie. L'horreur est en effet représentée par Grippe-Sou le clown maléfique. Il se sert des peurs des enfants et s'en nourrit pour se nourrir. Peut on alors dire que Grippe-Sou représente la peur? Je suis plutôt d'avis qu'il décuple des craintes déjà présentes. De la même manière la ville de Derry est emplie de vices. Grippe-Sou est il responsable de la création de cette ville malsaine? La encore la frontière est trouble, il est difficile de savoir. Mais au fil de la lecture il est impossible d'ignorer que l'horreur est déjà présente et pas seulement par l'apparition de créatures monstrueuses. 
TRIGGER WARNING: Je préviens ceux qui sont sensibles à ce sujet qu'on a affaire dans ce roman à des scènes de maltraitances diverses, de pédophilie, à une scène de sexe infantile, d'homophobie et de racisme. On fait face au mal sous toutes ses formes. 
Stephen King insuffle l'horreur de manière subtile. Il prend son temps pour créer une ambiance malsaine et lourde, si bien qu'on ne sait pas à quel moment on commence à se sentir mal en lisant le roman. Je vous préviens, c'est efficace ! Je me suis souvent sentie oppressée durant ma lecture et j'ai à plusieurs reprises fermé le roman pour le reprendre plus tard. 

  • La langue
J'ai lu ce livre en anglais mais je vous informe que je suis en LLCE Anglais, j'étudie la langue et j'ai l'habitude de lire mes livres en anglais. Mon avis est donc complètement subjectif (tout comme le reste de cet article). Je l'ai donc trouvé assez facile à lire, la seule différence que j'ai ressenti c'est que j'ai pris bien plus de temps à le lire que je l'aurais fait si je l'avais lu en français. 
  • En conclusion 
Ça a été pour moi une très belle lecture, c'est vrai que je n'ai pas l'habitude de lire des romans d'horreur mais ça m'en a donné l'envie. Je me suis particulièrement attachée aux personnages. Pendant plusieurs semaines, j'ai été une habitante de Derry et j'ai été à la fois soulagée et déçue de la quitter. Je vous invite à le lire, car il est bien plus qu'un simple roman d'horreur. Il s'agit d'un roman d'apprentissage avec une véritable réflexion sur l'enfance et le passage à l'âge adulte. C'est également un livre drôle et c'est important de préciser que tous les passages lourds sont entrecoupés de scènes bien plus légères (big up à Richie, que j'ai adoré). Pour finir, il s'agit d'une incroyable histoire d'amitié. Même dans les moments les plus difficiles et les plus malsains on ressent les liens forts qui unissent ces enfants et c'est ce que j'ai préféré. J'avais envie d'être un membre de leur bande d'amis pour toujours. 


Miss Peregrine et les enfants particuliers, Ransom Riggs

Titre : Miss Peregrine et les enfants particuliers

édition : Bayard jeunesse
année : 2012
genre : fantastique, jeunesse
pages : 432

Résumé : Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand père. Ce dernier, un juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l'avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie. Selon ses dires il y côtoyait une ribambelle d'enfants doués de capacité surnaturelles.  Au fil du temps, Jacob cesse de croire à ces "conte de fée" mais le souvenir de son grand père le rattrape...




Miss Peregrine et les enfants particuliers est pour moi un vrai coup de coeur. J'ai d'abord été attiré par sa couverture mystérieuse et l’esthétique générale du roman rythmé par de vieilles photos étranges et quelque peu effrayantes. La lecture du résumé m'a ensuite convaincu, tout particulièrement la référence faite à la seconde guerre mondiale.



" Je venais juste de me résigner à vivre une vie ordinaire, quand des événements extraordinaires se sont produits"

Je vous préviens tout de suite la guerre n'est finalement que très peu abordée, c'est seulement un contexte général, si vous cherchez un livre historique passez votre chemin. Ce fut une très légère déception mais qui fut rattrapé par le récit fabuleux qui a suivi. 

J'ai tout apprécié dans ce roman. Tout d'abord les personnages sont très attachants et j'ai eu un gros coup de cœur pour Jacob, Emma et Millard. J'aurais malgré tout aimé que certains personnages soient plus présent comme Fiona, Olive ou encore Horace. Ils sont tous différents et très réalistes.


" - Ne le prends pas mal, ai-je dis, mais vous êtes quoi ?
- On est particuliers, a-t-il répondu perplexe. Pas toi ?
- Je ne sais pas. Je ne crois pas
- Dommage"

J'ai ensuite trouvé l'intrigue très bien mené, et même si le début peut paraître long, il est indispensable pour la suite de l'histoire. De toute façon, ces "temps morts" sont rattrapés dans la seconde partie du roman où l'action est bien plus présente. 


L'histoire est raconté du point de vu de Jacob et c'est très agréable et fluide à lire. Ce n'est pas de la grande littérature mais les descriptions et les personnages rendent ce livre très réaliste et j'ai vraiment eut l'impression d'y être. 


Les photos qui rythment les pages du roman sont à la base une bonne idée mais tous les prétextes sont bon pour qu'elles y soient et au final on dirait presque que l'histoire a pour but principal de nous montrer ces photos, qui sont un accessoire.. En effet, Jacob trouve des photos absolument tout le temps. 


La fin est très inattendue et tient vraiment en haleine, j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Jacob et ses amis.

Le deuxième tome est déjà sorti "Miss Peregrine tome 2 : Hollow city" (que je vais m'offrir pour Noel) et une adaptation au cinéma est prévu d'être réalisé par le merveilleux Tim Burton !

Ma note : 8/10